Les céréales immatures, un ensilage de s Les céréales immatures, un ensilage de secours
Compte tenu de l'avance de végétation, il est urgent de choisir d'ensiler ou non des céréales immatures : à la fin de mai dans les Pays de la Loire, au début de juin en Bretagne.
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« Les céréales s'ensilent à 35 % de matière sèche (MS), au stade pâteux-laiteux, souligne Sabine Battegay, d'Arvalis. Au-delà, on rencontrera des difficultés pour le tassage du silo et l'ajout d'un conservateur sera nécessaire. Il est difficile de bien cibler le stade de récolte : la fenêtre de tir est d'une semaine, voire moins. Avec la météorologie actuelle, on gagne un point de matière sèche par jour. »
Mais c'est une solution de dépannage, surtout aux cours actuels des céréales. Entre du blé, de l'orge ou du triticale, mieux vaut ensiler en priorité ce dernier, qui se valorise moins bien que les autres.
Le fourrage obtenu est fibreux et encombrant. Sa valeur énergétique (0,6 à 0,8 UFL/kg de MTS) est plus élevée que celle de la paille, mais moins que celle d'un ensilage de maïs ou d'herbe.
Mieux vaut le réserver aux génisses ou aux taries. S'il est distribué aux vaches laitières, il est conseillé de l'associer à un ensilage de maïs, à raison de 75 % de maïs et 25 % de céréales immatures.
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